vendredi 2 octobre 2009

Wherever we go

Le temps semble parfois être à rallonge, et pourtant il n'y en a jamais assez.
Il passe bien trop lentement en TD d'Histoire. Mais quand on a trois heures de libres à passer seule, alors là il s'étiiiire, et s'étire, et s'étire. Alors quand le temps s'étire, on va acheter une carte d'anniversaire pour une jeune Irlandaise. On s'arrête récupérer le programme au théâtre. On fait la queue pour rien a la Poste. On s'arrête récupérer le programme au cinéma. On a froid. On attend un tram. On fait ses devoirs.
Ah, et on fait sonner les machines à la sortie de la fnac, et on laisse de bonne grâce le vigile sortir toutes vos affaires une par une. Parce qu'après avoir vu ma pauvre petite carte ("C'est tout ???"), on devient tous les deux curieux de connaître l'objet qui me dénonce de façon si tyranique. Vous voulez savoir ce que c'était ? Je ne peux pas vous dire, parce que le mystère reste entier finalement...
Si on pouvait toujours avoir quelqu'un avec qui imaginer la tête du propriétaire du vélo-à-la-caisse-jaune, ce serait bien mieux. Mais c'est le prix à payer quand on veut essayer (et très laborieusement) d'apprendre le Chinois. Devoir tuer le temps.
Inversement, je suis là en train d'écrire, mais avant 18h ce soir il faut que j'ai bossé mon solo de clarinette, fait un cake, dessiné, répondu aux mails en attente et lu un bouquin entier.
Non, bien sur. Seuls les deux premiers sont impératifs.

Changement de sujet complet, mais il y a quelques temps, ce que tu avais écrit, Lily, a propos d'une mongolfière, m'a fait réaliser que moi non plus je n'avais pas la moindre envie de me retrouver la-haut, dans la nacelle d'un ballon géant. Ca m'a fait un choc, cette découverte, parce que j'ai toujours intimement cru que je voulais faire un jour un tour en mongolfière. Alors qu'en fait, j'aimerais me voir moi dans une mongolfière, mais d'en bas. J'aimerais avoir les pieds sur terre, regarder une belle mongolfière, très haut dans le ciel, et me savoir à bord.

dimanche 20 septembre 2009

Who puts the rainbow in the sky ? Who lights the stars at night ?





Est-ce qu'on aura vraiment un jour toutes les cartes du jeu en main ? Est-ce qu'on sera libéré des attaches qui nous entravent ? Pouvoir partir où l'on veut, quand on le veut, avec qui on veut. Un esprit raisonnable répond automatiquement que les contraintes sont toujours présentes, a tous les ages, et ne dépendent même pas de nous. Un esprit optimiste répondra que ça viendra bien un jour, c'est sur, un jour on sera libre.

Alors en attendant, c'est aussi bien d'avoir la chance de s'observer grandir. Les changements sont la, a l'extérieur et a l'intérieur, et pouvoir les observer, ceux des autres et les siens, ballottés par des vents contraires, secoués par des sentiments arrivés par surprise, accablés de doutes, mais épris de rêves et d'espoirs, lancés sur la route, pouvoir les observer, confère une sensation douce et tranquille, et la certitude que tout ira bien. Alors on ménage un peu d'espace, pour les autres et pour soi. On mange des fraises tagadas sur un canapé rouge. On va au cinéma entre filles. On aligne trois oreillers. On organise un week-end en Bretagne. On boit du cidre dans un pub Irlandais. On fait en sorte que la nouveauté ait toute la place qu'il faut pour s'installer.

On essaie de ne pas romancer sa vie, parce que oui, c'est aussi ça grandir. Héros, on l'est chaque jour, au moment où les choses se passent.

Et c'est bien comme ça.

mercredi 1 juillet 2009

No time to say hello/good-bye, I'm late I'm late I'm late...

Acheter une valise. Partir a la recherche de cadeaux pour la famille meme s'ils ne le méritent pas. Ecrire un long mail a Jordi. Devoir passer au resto mexicain pour dire au revoir aux Polonais. Pleurer dans les bras de Solenn. Prendre Bertille qui pleure dans mes bras. Oublier l'inhalateur d'Ann-Michelle. Ecrire a Jordi que je lui enverrai un long mail plus tard. Dormir chez Camille. Regarder Chicago sur son lit. Boire un verre de vin sous les toits mouillés par la pluie, dans la chambre de Magda. Faire un calin a Joe. Aller boire un verre, ou quatre, avec les musiciens. Aller voir Rent. Aller voir Riverdance. Ne pas trouver de mots assez beaux pour en parler. Faire fondre le tutu d'Ann-Michelle avec le fer a repasser. S'enfermer dans la salle de bain pour parler a Delphine. Tomber de fatigue. Prévoir de se reposer.

samedi 27 juin 2009

Still here, already gone.

Tout parait déja loin.
J'ai envie de courir dans des champs, envie d'une virée en voiture, envie de me baigner.
Je n'ai pas envie de dire au revoir, je n'ai pas envie d'acheter cette foutue valise, mais l'été est la bas, qui m'attend, et j'ai hate.
Une colo puissance 1000... Surement, oui.


jeudi 11 juin 2009



J'ai recu le coliiiiiis !! Avec les fraises tagada, les muffins et les maxi pépites en choco, et le truc au lait avec marqué dessus "Mon 4h !", pour les enfants, et les kinders...
Et le dessin de Camille et ses pétales de rose, meme sil elles avaient séché et ont fait des traces marrons sur le dessin. Et le collier et boucles d'oreilles de Yin-yin, je l'aime vraiment beaucoup...
Alors merci merci merci !! !!

Et je me suis rendu compte que la fete des meres était passée en France... C'est pas les meme dates ici, ca m'a un peu échappé. Alors désolée maman...

mardi 9 juin 2009

Flower/friendship/music/dance/Dublin Power






Ann-Michelle avait grimpé sur la barriere, elle avait enroulé mes bras autour de sa taille et essayait de se grandir en disant "Elle est grande comme ca ? Comme ca ??". Elle me repétait Clémence, calme-toi, c'est pas possible ! Clémence, tu vas crier quand tu la verras ? Et finalement, apres toutes ces tetes blondes qui me donnaient des boums au coeur, le vrai visage attendu est arrivé, et j'ai crié C'est elle !! Et Ann-Michelle m'a crié Vas-y, vite !

Il pleuvait, c'était horrible. Elle n'avait pas de chaussures fermées, pas de manteau, c'est ma faute aussi, jusqu'au dernier moment je disais qu'il faisait 25 degres, et c'était le cas jusqu'au dernier moment. On est allées a Penneys, elle a pris des chaussures a 4 €, un pull gris tout chaud a 5 €, et des robes, parce que Clémence, tu te rends pas compte hein, c'est vraiment beau et pas cher. Je l'ai emmenée au cinéma, le joli cinéma qui passe des films étrangers et ou Night at the Museum 2 ne sera jamais a l'affiche. La ou il y a une petite boutique pleine de livres de cinéma, des cartes postales d'acteurs, la ou il y a un café restaurant, la ou on a pris un chocolat chaud, la ou elle a mangé sa part de tarte a la myrtille et découvert que la poche s'était percé et que du jus avait coulé sur son pantalon. On a mangé dans une cantine bio. On était sur le comptoir qui longe la vitre et on regardait dehors, et ca m'a ramené a ce voyage a Paris, ou on s'était retrouvées a écouter du jazz dans un petit café, c'était chaud et intime. La il y avait Edith Piaf. On a fait la visite guidée de Trinity a laquelle la seule chose qu'on comprenait c'était que le guide était beau. Puis il y a eu la bibliotheque immense, ses bustes de philosophes, ses arcades, c'était beau. Je lui ai présenté mes amies. Elle aime Bertille je pense. On s'est retrouvées toutes les trois pendant plusieurs heures, et on s'est mises a parler de choses sérieuses tres vite, devant les frites du Porter House. On a bu des cocktails. On a dansé dans la rue sur des airs de jazz manouch. Bu du vin sous des parapluies. Dormi quelques heures.

Puis il a fallu aller a l'aéroport. On a mangé un irish breakfast pour passer le temps. Puis on a volé du coloriage et des crayolas a Mc Do' pour dessiner. Et elle est partie poser son sac sur le tapis roulant, je l'ai vu sourire a un des monsieurs et dire quelque chose. Elle a essayé de passer avec ses chaussures, mais ca n'a pas marché, elle est revenue, les a enlevées. De l'autre coté j'ai attendu de la voir remettre ses chaussures et partir, mais je ne l'ai pas vu. J'ai attendu quelques minutes, voir si je la verrais se relever, mais non, sa silhouette s'est faite engloutir, et je ne l'ai pas vue remettre ses chaussures. Alors je suis partie. Je devais avoir la tete de quelqu'un qui vient de voir partir quelqu'un. Mais personne ne savait qui était cette fille a qui j'avais dit au revoir, et il m'a semblé que tout le monde aurait du savoir.
Je me suis endormie dans le bus, réveillée en sursaut a coté d'un nouveau voisin.
Arrivée a la maison, il y avait un barbecue, quelques freres et soeurs de la famille, plein de choses a manger. J'avais juste envie d'aller me coucher, mais il était 15h30.
Apres avoir soufflé mes bougies avec eux, bien mangé et discuté, j'en pouvais plus et je suis allée me mettre en pyjama a 19h30. "It must have been a hell of a week-end !"

Et hier matin ils m'ont offert une place pour aller voir Riverdance avec eux, et j'avais le sourire jusqu'aux oreilles.

jeudi 4 juin 2009

Qui pourrait croire que dire "A demain" soit aussi agréable ?





Et bien et bien...
Les amis, je l'ai enfin fait !! J'ai sautééééé !
Dans l'eau. Dans l'eau froide. Il fait anormalement chaud depuis une semaine, au dessus des 24 degres, facile... De quoi etre obligé d'acheter des débardeurs et des tongues, de quoi pouvoir se mettre en robe. De quoi pic-niquer a la mer, manger des salades, des tartes, des myrtilles, mures et framboises.

De quoi faire des bulles géantes, aussi !



Et demain, Aurélie arrive, et c'est presque trop bon d'y penser...